Penchée sur la table, au-dessus de l’ordinateur, mon esprit file à la vitesse de l’éclair. Les mots surgissent sur la page sans que j’ai eu la nette impression qu’ils se soient présentés à moi avant. Une tâche épuisante et reposante à la fois. Je laisse cette partie de mon esprit travailler pendant que se dessine devant moi une cabane en bois, brune, petite et rassurante.
De l’herbe verte. Où je me roule. Cette odeur fraîche qui picote mon nez. Ces tiges qui frôlent mon visage. Mes jambes rougies par le frottement du sol. Et ton rire, oui ton rire. Mon frère a un rire si communicatif que quand il partait dans un éclat, Max et moi le suivions sans attendre.
La fratrie. Seule fille après deux garçons. Je n’avais jamais peur de rien avant.
Le cabinet s’engage à …
La Savoie, pays de mon enfance. Ma grand-mère était une femme douce mais masculine. Elle n’aurait su tolérer un autre homme sous son toit. Est-ce pour ça que je n’ai jamais eu de père ?
J’ai envie de voir les montagnes. Je change mon fond d’écran.
le recouvrement se fera à partir …
Je m’apaise. Soudainement. Merde. Ces idées fugaces, que je regarde passer, dont je jouis, mais peu, juste assez pour m’évader ; ces idées m’apaisent. Merde. Alors. Ça marche la sophrologie.
Dans mon poignet gauche, une veine s’agite. Ma main se crispe. Le trouble remonte le long du bras. S’empare de ma poitrine. Ma nuque se raidit. Mon visage se fige. J’ai une crampe au mollet. Le malaise est revenu.
Sur le premier point, Monsieur Stolan souligne que même si la question est de connaître les variables ….