Avoir retrouvé mon père avait remis de l’ordre dans tout. Comme si ce qui aurait du me tenir droite depuis le tout début avait enfin jailli du sol.
On pourra dire ce que l’on veut. Je pourrais me redire mille et une fois ce motto qui m’a accompagné des années « Ca ne sera que moi, et moi seule jusqu’à la fin de ma vie », avoir trouvé ce repère avait mis une majuscule à la première phrase qui avait ouvert le livre de ma vie.
Et m’avait donné envie de corriger la syntaxe entière du corpus.
Et cette correction faisait mal.
Des coups dans mon ventre venaient troubler le calme extérieur.
Je me haïssais pour ce que j’avais été. Ce que j’avais fait.
Ce que j’avais bu. La personnalité que je m’étais insidieusement construite à coups de larmes et de mélancolie.
J’avais joué un rôle qui m’avait lamentablement laissé terrassée au sol.
Une capricieuse hyper sensible. Une poupée de chiffon à l’allure de guerrière. Une accro à l’attention.
Pouvais-je corriger mes erreurs ? Avais-je blessé des gens ? Et si oui, gravement ? Des excuses seraient-elles profitables ?
Lire la suite « Avec toutes mes excuses, Janvier 2017 – Céleste »